Stacey Halls a étudié le journalisme à l'Université de Central Lancashire et a écrit pour des publications telles que The Guardian , Stylist , Psychologies , The Independent , The Sun et Fabulous. Son premier livre The Familiars, paru en 2019, fut un succès.
Sophie Jomain a écrit plus de 25 romans et nouvelles, allant de la littérature fantastique à la comédie en passant par le roman contemporain.
Née en 1941, Anna Jacobs a grandi en Angleterre, dans le Lancashire, avant de s’installer près de Perth, en Australie. Autrice de nombreux romans à succès, elle a été lauréate de l’Australian Romantic Novel of the Year en 2006. Les éditions de l’Archipel ont publié sa trilogie « Cassandra » ainsi que les trois premiers volets de la saga « Swan Hill ».
Après des études d’histoire, Elisabeth Segard s’est orientée vers l’information et la communication. Elle a travaillé sept ans comme journaliste-pilote au service des suppléments et magazines de La Nouvelle République du Centre Ouest. Auteur de plusieurs romans, elle dirige chez Eyrolles une collection de biographies grand public au sein de laquelle elle a signé une biographie de Louis Pasteur.
Haut fonctionnaire, Camille Pascal est agrégé d'Histoire. Après avoir enseigné en Sorbonne et à l'EHESS, il a été le collaborateur de plusieurs ministres et le conseiller du président de la République Nicolas Sarkozy. Il est notamment l'auteur de L'été des quatre rois, Grand Prix du Roman de l'Académie Française 2018.
France Guillain, grande navigatrice, skipper et reporter, est l’auteur de nombreux ouvrages, best-sellers et long-sellers, parmi lesquels Le Bonheur sur la mer (Robert Laffont, prix Drakkar), Des hommes et leur mer (7 Vents, médaille ACORAM), Maima (Plon). Après 22 années d’explorations des modes alimentaires autour du monde, elle a conclu à l’existence d’une alimentation universelle, la plus bénéfique et économique pour l’homme et la femme ! (La Méthode France Guillain, Le Rocher). Outre toutes les publications, des centaines d’émissions de radio, de télé, accumulées au fil des ans lui permettent de nous faire partager ses expériences et découvertes au fil du temps. Le site de France Guillain : www.bainsderivatifs.fr
Co-fondateur de la revue L'Odyssée (1996-1997), puis en 2002 de la revue NUNC et des Éditions Corlevour, Réginald Gaillard a publié trois recueils de poésies dont L'attente de la tour (2013) et L'échelle invisible (2015), parus chez Ad Solem, ainsi qu'un roman, La partition intérieure (2017, Editions du Rocher) qui reçut le Grand Prix catholique de littérature 2018.
Agrégée d'histoire-géographie et mère de famille nombreuse, Anne Riolet a déjà publié plusieurs romans jeunesse.
Thierry Berlanda (1960-2022) a publié plusieurs romans et nouvelles – Tempête sur Nogalès, Pentatracks, Rêve de machine, L’Insigne du Boiteux, La Fureur du Prince, La Nuit du Sacre, L’Orme aux Loups – et est l’auteur d'articles et de conférences philosophiques publiés chez différents éditeurs spécialisés. Il a signé un thriller, Naija, en 2016 aux éditions du Rocher.
Spécialiste de la chanson française, Fabien Lecoeuvre est aux côtés de Patrick Sébastien depuis plus de quatre ans dans l’émission Les Années Bonheur sur France 2.
Il participe également à l'émission "On repeint la musique" sur France Bleu. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur Claude François (il est en charge de la communication et du développement artistique de sa carrière posthume), Johnny Hallyday, Jacques Brel, Mylène Farmer, Renaud, Joe Dassin, Eddy Mitchell, Lorie… et, aux éditions du Rocher, de trois tomes des Petites histoires des grandes chansons.
Cyril Gely est scénariste et auteur de théâtre.
Il a écrit notamment "Signé Dumas" et "Diplomatie" (joué par Niels Arestrup et André Dussollier)
ll a reçu le Grand Prix de l'Académie française du Jeune Théâtre et le Prix de la Fondation Barrière.
Jean Mercier (1964-2018), journaliste, fut jusqu'à sa mort rédacteur en chef adjoint du magazine La Vie. Il est a publié plusieurs livres dont le Dictionnaire du christianisme (2010), le Célibat des prêtre, la discipline de l'Eglise doit-elle changer ? (2014) et un roman, Monsieur le Curé fait sa crise (2016).
Marie Charrel est journaliste et romancière. Son 7e roman, Les mangeurs de nuit, a reçu plusieurs prix littéraires.
Leonie Swann est née près de Munich en 1975. Elle a étudié la philosophie, la psychologie et la littérature anglaise à Munich et à Berlin. Ses deux premiers romans, Qui a tué Glenn ? et Garou, ont rencontré un succès immédiat.
Michael McDowell (1950-1999) est un écrivain et scénariste américain. Il a notamment collaboré avec Tim Burton et Stephen King.
Alexandre Laval, comédien pour le théâtre et le cinéma, est également passionné d'Histoire.
Jeanine Berducat est une ancienne institutrice. Elle a écrit une vingtaine d'ouvrages en lien avec sa région.
Bernardo Zannoni est Italien. Son premier roman Mes désirs futiles a été couronné de nombreux prix.
Après être passée par le Nouvel Observateur, Vanity Fair et Paris Match, Sophie des Déserts est aujourd'hui grand reporter à Libération. Son récit biographique consacré à Jean d'Ormesson, Le Dernier Roi soleil (Fayard/Grasset 2018), a séduit la critique et les lecteurs.
René Guitton, essayiste engagé et romancier, est l'auteur de nombreux ouvrages, essais, documents et romans, parmi lesquels Ces chrétiens qu'on assassine ou encore le Dictionnaire amoureux de l'Orient.
Gilles Martin-Chauffier est romancier, journaliste et rédacteur en chef de Paris-Match. Il a obtenu le prix Interallié pour Les Corrompus en 1998 et le prix Renaudot de l’essai avec Le Roman de Constantinople en 2005.
Bertrand Tessier est journaliste, auteur de biographies et réalisateur de documentaires.
Après avoir été animateur à Radio France à Nantes, il s'installe à Paris où il devient, entre autres, chef du service show-business de Gala, puis rédacteur en chef de France Soir.
Il est aujourd'hui journaliste free-lance, auteur de biographies et réalisateur de documentaires. Il collabore -ou a collaboré- à Paris Match, VSD, Le Figaro magazine, Point de vue, Oh la, Afrique magazine, etc...
Steve Savidan, né en 1978 à Angers, est un ancien footballeur international français.
Remarqué par les médias pour sa carrière sinueuse et son franc-parler, il connaît la première et seule sélection de sa carrière en équipe de France en novembre 2008, à 30 ans, quelques mois avant qu'il ne soit obligé d'arrêter le football pour raisons médicales
Né en 1971, David Lelait-Helo est écrivain et journaliste. Il a, entre autres, collaboré à de nombreux magazines (Gala, Cosmopolitan, Femmes d’aujourd’hui…) ; publié de nombreuses biographies chez Payot, J’ai lu, Librio (Eva Peron, Maria Callas, Dalida, Édith Piaf, Barbara, Vanessa Paradis) ; animé des émissions musicales sur la chaîne Pink TV. Chef de rubrique « people et culture » au magazine Nous deux depuis 2001, il côtoie de nombreuses personnalités de la chanson, du cinéma et de la télévision. Il publie en 2009 Le Roman de la chanson française aux éditions du Rocher.
Jacques Chancel, de son vrai nom Joseph Crampes, est un journaliste et écrivain français né le 2 juillet 1928 à Ayzac-Ost (Hautes-Pyrénées). Il est le producteur et animateur de l'émission Radioscopie sur France-Inter (plus de 2000 émissions depuis 1968) et le producteur et réalisateur des émissions télévisées Grand Amphi (1971) et Le Grand Echiquier (depuis 1972). Il a publié Radioscopie (cinq volumes : 1970, 1971, 1973 et 1976) et Le Temps d'un regard (1978). Tant qu'il y aura des îles a obtenu le Prix des Maisons de la Presse.
Patrick Segal, né à Epernay en 1948, est écrivain, cinéaste, homme politique et ancien sportif français de haut niveau.
Un accident le prive de l'usage de ses jambes alors qu'il n'a que vingt-quatre ans.
Il s'est consacré à la défense des personnes handicapées par ses oeuvres (livres, films), et des actions humanitaires pour Médecins du Monde ou Handicap International, dont il a été vice-président.
Il est l'auteur, notamment, de L'homme qui marchait dans sa tête (1977), Viens la mort, on va danser (1979) et Le Cadeau des étoiles (éditions du Rocher, 2004).
Kenji Miyazawa (1896-1933) est l'un des plus grands écrivains japonais du XXe siècle. Il écrit ses contes dans les années vingt ou trente, à une époque où il se passionne pour l'astrologie et la cosmologie. Ainsi Train de nuit dans la voie lactée, récit qui se déroule pendant la nuit de la fête du Centaure, égare le lecteur dans un monde où le réel se dissout, un monde merveilleux, féerique. Ingénieur agricole, il consacre sa vie à l'amélioration des conditions de vie des paysans. Il s'intéresse aussi à la science, aux religions, à la musique. Génie solitaire, épris d'absolu, fervent bouddhiste, il conçoit la littérature comme une mission. Ses contes, écrits pour tous, n'ont pas pour but de divertir les enfants mais plutôt de parler à ce qu'il y a d'universel en l'homme.
D’origine levantine, Eliane Serdan est née à Beyrouth au Liban. Après des études de lettres à Aix-en-Provence, elle vit actuellement dans le Sud-Ouest de la France. Elle est l’auteur d’un roman autobiographique, Noces de cendres (éditions du Rocher, 2006). Elle a eu trois enfants et des milliers d’élèves.
Emmanuel Dongala est né le 16 juillet 1941 à Alindao (République centrafricaine) de père congolais et de mère centrafricaine. Il est diplômé Master of Sciences de la Rutgers University (U.S.A.) et Docteur ès Sciences de l'Université de Montpellier (France). Il a enseigné la chimie à la faculté des sciences de Brazzaville jusqu'à la guerre civile qui a ravagé le Congo en 1997. A Brazaville, il avait fondé en 1981 le Théâtre de l’Eclair, compagnie avec laquelle il avait monté plusieurs pièces d’auteurs congolais ou étrangers. Il avait également présidé l'Association nationale des écrivains du Congo. Il vit aujourd'hui aux États-Unis où il est professeur de chimie à Simons' Rock Collège, dans le Massachusetts, et professeur de littérature africaine francophone à Bard College dans l'état de New-York. Emmanuel Dongala est lauréat du Prix Fonlon-Nichols d'excellence littéraire 2003. La Bourse de Beaumarchais lui avait été attribuée en 1992.
Alain Paraillous est né et habite dans la maison de ses ancêtres. Ancien professeur de lettres, il est profondément attaché au monde rural.
Franck Ferrand est l'auteur de nombreux livres à succès. Il anime également, sur Radio Classique, une émission quotidienne consacrée à l'histoire.
Journaliste et historienne, Clémentine Portier-Kaltenbach collabore à de nombreux journaux et émissions de radio et télévision. Elle est l'auteure d'ouvrages à succès tels que Les secrets de Paris (Vuibert, 2014) et Embrouilles familiales de l'Histoire de France (JC Lattès, 2015).
Jean Mareska a effectué une carrière de 40 ans dans l'industrie discographique (Directeur artistique, responsable de catalogues, etc...)
Énarque, Philippe de Villiers fut sous-préfet, président du Conseil Général de Vendée, ministre, fondateur du Mouvement pour la France et candidat à l'élection présidentielle. Connu comme le fondateur du parc du Puy du Fou, il est aussi l'auteur d'essais et de romans historiques.
Jean Sévillia est né le 14 septembre 1952 à Paris. Il est marié, père de six enfants, et à ce jour sept fois grand-père.
Journaliste
En 1978, à l’issue de ses études à la Sorbonne (maîtrise de lettres) et de son service militaire, Jean Sévillia choisit la voie du journalisme. En 1981, il entre au Figaro Magazine, intégrant une rédaction dont il est aujourd’hui une des plus anciennes signatures. Rédacteur en chef adjoint au sein de cet hebdomadaire, il est notamment chargé de la rubrique Idées et Histoire.
Parallèlement, il collabore épisodiquement au Figaro Hors-Série, au Spectacle du Monde, à L’Homme nouveau, à la Nef et à Politique Magazine. En 1992, il a été cofondateur et directeur de la rédaction de Vu de France, bimensuel qui parut jusqu’en 1994.
Ecrivain
Le premier livre de Jean Sévillia, Le Chouan du Tyrol, est publié en 1991. Après cet ouvrage, il touche un vaste public par trois best-sellers successifs : Zita impératrice courage en 1997 (70 000 exemplaires vendus), Le Terrorisme intellectuel en 2000 (50 000 exemplaires), Historiquement correct en 2003 (120 000 exemplaires). Les livres qui suivent confirment l’enracinement et la fidélité de ses lecteurs : Quand les catholiques étaient hors la loi (2005), Moralement correct (2007), Le Dernier empereur, Charles d'Autriche (2009).
Six de ces titres ont été publiés en édition de poche en France. Par ailleurs, Jean Sévillia a été traduit en allemand, en hongrois, en roumain, en espagnol et en portugais.
Jean Sévillia a collaboré à des livres collectifs : Paroles de croyants (Via Romana, 2007), Le Livre noir de la Révolution française (Cerf, 2008), Liquider Mai 68 ? (Presses de la Renaissance, 2008). Il a préfacé plusieurs ouvrages : la traduction de La Vienne d’Hitler, de l’historienne allemande Brigitte Hamann (éditions des Syrtes, 2001), un essai de Rachid Kaci, La République des lâches (éditions des Syrtes, 2003), un roman historique de François Cahen, 1918, forteresses (éditions Jean-Paul Bayol, 2009).
Jean Sévillia a également validé la bande dessinée consacrée au dernier empereur d’Autriche : Charles Ier, l’Empereur de la paix, texte de Marc Bourgne, dessins de Marcel Uderzo, Fleurus BD Land, 2007.
Conférencier
Après la parution de chacun de ses livres, Jean Sévillia s'attache à rencontrer ses lecteurs par des tournées de conférences. Au cours des dix dernières années, il a ainsi prononcé 190 conférences publiques : 100 en région parisienne, 80 en province, 2 outre-mer et 8 à l’étranger (Autriche, Belgique, Espagne, Luxembourg, Suisse).
A titre indicatif, en 2003 et 2004, les 42 conférences organisées à l'occasion de la sortie d’Historiquement correct ont attiré un auditoire total de près de 6000 personnes ; en 2009 et 2010, après la parution du Dernier empereur, les 30 conférences sur Charles d’Autriche ont réuni une assistance cumulée de 3500 auditeurs.
Critique littéraire
Depuis 2003, Jean Sévillia appartient au jury des prix littéraires Charles Oulmont-Fondation de France, que préside Philippe de Saint Robert. Ces prix récompensent chaque année un roman et un essai.
En 2004, il a été coopté au jury du Prix Hugues-Capet, prix qu’il avait obtenu en 1997 pour Zita impératrice courage. Ce prix, fondé en 1994 par Jacques-Henri Auclair, présidé jusqu’à sa mort par la comtesse de Paris, aujourd’hui présidé par la princesse Béatrice de Bourbon-Siciles, distingue une biographie royale.
De septembre 2006 à janvier 2009, Jean Sévillia a présidé le Prix du Livre incorrect, dont il était cofondateur et dont il s'est ensuite retiré.
En octobre 2009, il a créé le Prix des Impertinents, qu’il préside, et qui récompense un ouvrage s’inscrivant à contre-courant de la pensée unique. Le jury du Prix des Impertinents réunit Jean Clair (de l'Académie française), Chantal Delsol (de l'Institut), Christian Authier, Bruno de Cessole, Louis Daufresne, Paul-François Paoli, Jean Sévillia (président), Rémi Soulié (secrétaire général du prix), François Taillandier et Eric Zemmour. Ce prix est soutenu par la brasserie Montparnasse 1900.
Pour la mémoire de l'impératrice Zita
Depuis 2009, Jean Sévillia est président de l’Association pour la Béatification de l’Impératrice Zita. En 2008, la Congrégation des causes des saints, au Vatican, a autorisé l'ouverture du procès de béatification de la dernière impératrice d’Autriche et reine de Hongrie, dont le mari, l’empereur Charles Ier, a été béatifié par Jean-Paul II en 2004. La procédure se déroule dans le diocèse du Mans, où se trouve l'abbaye de Solesmes, qui était le centre spirituel de la souveraine.
Ami de l’Autriche
Jean Sévillia entretient un lien affectif particulier avec l’Autriche, pays où, à titre personnel ou professionnel, il a effectué plus d'une soixantaine de séjours. Outre de nombreux reportages publiés dans le Figaro Magazine, trois de ses livres sont des biographies consacrées à des personnages de l’histoire autrichienne.
Jean Sévillia est titulaire du Grand Ordre de l’Aigle du Tyrol (Grosser Tiroler Adler-Orden), qui lui a été décerné à Innsbruck, en 1991, par le gouverneur du Tyrol, et de l’Insigne d’Honneur de la République d’Autriche (Silbernes Ehrenzeichen für Verdienste um die Republik Österreich), qui lui a été remis, en 1997, par l’ambassadeur d’Autriche à Paris.
Après une carrière artistique à Paris, il est ordonné prêtre en 1999 à l’âge de 40 ans. Poète, compositeur, chanteur, écrivain, ce prêtre aux innombrables talents met sa plume au service de sa mission.
Pierre Assouline est un chroniqueur radio, journaliste, écrivain et biographe. Il a publié une trentaine de livres et siège à l’Académie Goncourt.
Patrick Sabatier est animateur et producteur d'émissions cultes qui ont marqué l'histoire de la télévision française comme Avis de Recherche, Porte-Bonheur, Le Jeu de la Vérité ou encore Atout Coeur. Il renoue aujourd'hui avec ses premières amours, la radio, en rejoignant Europe 1, où il reçoit chaque semaine une personnalité dans sa nouvelle émission : L'invité en questions.
Philippe Villain est écrivain, docteur en lettres modernes de l'Université Sorbonne-Nouvelle - Paris 3.
Il a notamment publié "Le Renoncement" (Gallimard, 2001), "Défense de Narcisse" (Grasset, 2005) et "Confession d'un timide" (Grasset, 2010).
Soeur Emmanuelle (1908-2008), souvent surnommée "la petite soeur des pauvres", est connue pour ses oeuvres caritatives en Egypte, auprès des enfants et des plus démunis.
Née dans le village de Steventon, dans le Hampshire, Jane Austen (16 décembre 1775, Steventon, Hampshire - 18 juillet 1817, Winchester) est l'avant-dernière et deuxième fille d'une fratrie de huit enfants. Son père, George Austen, est pasteur ; sa mère, Cassandra Austen née Leigh, compte parmi ses ancêtres sir Thomas Leigh qui fut lord-maire au temps de la reine Elisabeth. Les revenus de la famille Austen sont modestes mais confortables ; leur maison de deux étages et un grenier, le Rectory, est entourée d'arbres, d'herbes ainsi que d'une grange.\r
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De la jeune Jane Austen on sait que comme la plupart des héroïnes de ses romans, elle pouvait parfois préférer battre la campagne ou se rouler dans l'herbe du haut d'une pente ; en compagnie de son frère Henry (d'un an son aîné) ou de sa sœur Cassandra elle vivait là des activités moins convenables pour une fillette de l'époque que de coudre, jouer du piano, ou chanter.\r
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L'éducation de Jane ne diffère pas de celle donnée à toute jeune fille de la Grande-Bretagne du XVIIIe siècle ; elle consiste en occupations artistiques et ménagères, indispensables pour la préparer à son avenir, le mariage. De fait, elle apprend le français et l'italien, le chant (sans enthousiasme), le dessin, la couture et la broderie, le piano et la danse. Evidemment, de toutes ces activités, sa préférée est de loin la lecture. Les petits Austen avaient également pour passion le théâtre ; la grange, l'été, leur servait de scène.\r
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En 1782, Cassandra et Jane (qui dès lors ne se quittèrent plus de leur vie) furent envoyées à l'école, d'abord à Oxford, puis à Southampton, enfin à l'Abbey School de Reading. Les études leur laissaient beaucoup de temps libre, puisque les fillettes n'avaient qu'une ou deux heures de travail chaque matin. De retour au Rectory, les deux sœurs complétèrent leur éducation grâce aux conversations familiales et à la bibliothèque paternelle qui était remarquablement fournie et à laquelle elles semblent avoir eu un accès sans restrictions.\r
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La famille Austen est friande de romans, qui paraissent à cette époque par centaines. De plus, tout le monde a pour loisir l'écriture : M. Austen rédige ses sermons, sa femme, des vers ; les frères, tous anciens étudiants d'Oxford, des essais pour les journaux étudiants de l'université ; tous touchent à la pièce de théâtre. Jane Austen commence très tôt à écrire, encouragée par l'exemple familial. Elle s'oriente vers le récit, s'inspirant des romans sentimentaux qui constituent le fonds des bibliothèques. Les œuvres de jeunesse qui ont été conservées, copiées à la main en trois cahiers intitulés Volume I,II et III, ont été écrites sans doute entre la douzième et la dix-septième année de l'auteur.\r
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En 1795, Jane Austen commence un roman intitulé Elinor et Marianne, première version de ce qui allait être Raison et sentiments. Dans la foulée, elle écrit First Impressions, qui deviendra Orgueil et préjugés. Enfin en 1798, elle écrit Northanger Abbey, sous le premier titre de Susan. Ces trois romans majeurs sont écrits entre vingt et vingt-cinq ans. Son père tente de faire publier First Impressions, sans succès. Les œuvres de Jane Austen ne sortent pas du cercle familial pour le moment.\r
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En 1800, M. Austen décide de quitter le Hampshire pour se retirer à Bath avec sa famille. Jane, à qui la vie à la campagne plaisait tant, n'aima pas être confinée dans cette ville. Elle écrit peu à cette période de sa vie, entreprend en 1805 un roman qu'elle abandonne en cours de route, The Watsons, mais malgré cela, Bath joue un rôle important dans son œuvre. Deux de ses romans se déroulent en grande partie à Bath, Northanger Abbey et Persuasion et la ville, autant que les habitudes de ses habitants et résidents de passage (car Bath est célèbre pour ses thermes), y sont dépeints avec précision.\r
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Le 21 janvier 1805, la mort de M. Austen met les femmes de la famille dans une situation peu confortable. Comme souvent au XIXe siècle au Royaume-Uni, elles devront dépendre de la générosité des frères Austen. Et il faut pour Cassandra et Jane abandonner tout espoir de mariage, et connaître le destin fréquent de bien des femmes de l'époque : être vieilles filles. Dear Aunt Jane s'occupe ainsi de ses nombreux neveux et nièces, les distrayant et les éduquant à l'occasion.\r
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En 1808, les trois femmes quittent Bath et s'installent, après des passages à Southampton et à Clifton, dans le village de Chawton, entre Salisbury et Winchester. C'est là que l'œuvre de Jane Austen telle qu’elle est connue a été écrite.\r
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En 1809, Jane Austen parvient à racheter le manuscrit de Susan, autrefois vendu à l'éditeur Crosby. Puis deux ans plus tard, Raison et sentiments est accepté par l’éditeur londonien Thomas Egerton. La première édition, d’un peu moins de mille exemplaires, est écoulée en vingt mois, et Jane peut co